21 Avril 2011
A 18h30 en l'église Notre Dame de l'Assomption : Liturgie du Vendredi Saint
En ce jour où nous commémorons l'offrande totale du Christ,
l'Eglise ne célèbre pas la messe, mais une longue et nourrissante
liturgie de la Parole. Les lectures précédant le récit de la Passion
sont celles du Chant du serviteur souffrant (Isaïe 52, 13 - 53, 12)
et de la Lettre aux Hébreux sur le caractère sauveur de la mort de
Jésus (Hébreux 4, 14-16 ; 5, 7-9).
Entre ces deux lectures, en écho du texte d'Isaïe, le psaume 30 :
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi.
Puis se déroule tout le récit de la Passion selon saint Jean
(18, 1 - 19, 42), souvent proclamé à plusieurs voix.
Après une brève homélie, l'assemblée réunie prend le temps de
présenter à Dieu sa prière, en toute confiance, pour l'Eglise, l'unité
des chrétiens, le peuple Juif, ceux qui ne croient pas en Dieu, les
pouvoirs publics, l'humanité souffrante. Est proposé ensuite la
démarche de vénération de la croix. À l'époque du Christ, la croix
évoquait l'horreur et l'humiliation. On l'appelait "le supplice honteux"
et il était défendu de crucifier un citoyen romain. La mort sur la
croix était réservée aux esclaves et aux bandits d'origine étrangère.
Mais en faisant de sa mort un geste d'amour « jusqu'au bout »,
Jésus en a fait l'instrument de notre salut.
Et commence la longue veille dans le silence de l'attente.
(Source Croire.com)